L’histoire du club à travers DIDIER LALANNE (notre premier Président et foncdateur du club)

 

Didier LALANNE, un père de famille qui a son fils inscrit au club de Clichy, se voit tenté par ce sport.

Il a 37 ans et n’a jamais joué au rugby de sa vie.

Avec Alain JAÏS, l’entraineur des gamins du club, ils décident, autour d’une bière, de fonder un club « Folklo ».

« Sitôt dit sitôt fait » !

Au début, en faisant appel aux copains des copains, ils arrivent à être 8, même parfois dix !

Didier, en tant que président des commerçants de Clichy, obtient également un encart dans le journal local,…

De par cette initiative, arrive Pédalou, suivi de quelques jours par Marcus ( Marc Billy ) que tout le club connait : ce fût le premier breton de l’équipe ! Il y en eu beaucoup d’autres par la suite.

Marcus emmena Benjamin DRUCKER avec lui.

Maya (Dominique Montieux) nous rejoignit, puis ce fût le tour de Mado (Patrick Madonnini),  Rénato (Vincent Griffon) , Guytout (Guy LLIMOUX ), Rocky dont j’ai oublié le nom de famille (son vrai prénom c’était Jean MARC), Olivier PLAKTOR,  Coco (Eric COLAS) de retour des sapeurs POMPIERS de Paris, puis bien d’autres !

En deux ans, nous fûmes 20 inscrits et nous arrivions à être 15 les jours de match, DU PUR BONHEUR !

Le fait de d’être peux nombreux nous donnaient un mental de fou.

Je me souviens d’un match à Saint-Ouen-L’aumône où nous étions 13 ou 14 joueurs ; l’équipe d’en face n’avait pas de joueur à nous prêter ! Notre mêlée  était redoutable : pilier gauche Didier, talonneur Rocky, pilier droit Marcus, seconde ligne le capitaine des pompiers (je ne me souviens plus de son nom) et Rénato, troisième ligne Pédalou, Pierre ( inspecteur de police à CLICHY, mon maître à jouer ), Jean-François Guibert ( inspecteur de police à clichy) pour mémoire la machine à laver….

Derrière Drucker, un trou noir pour les autres, mais en 10 Alain JAÏS.

Ce match fut une « tuerie », comme dirait Jacquot. En face : des solides gayards, le match fût rugueux ;  Alain ne laissait rien passer des plaquage en planche, quelquefois même sans ballon sur le 10, ce qui nous sauva des lignes arrières car très rapidement les passes devenaient foireuses en vue de la cartouche que lui promettait ALAIN…

Devant, nous en avons chié ! Ils faisaient mal, mais la rage nous tenait, et plus le match avançait, plus nous étions remontés. Nous avons pris la main devant et avons fait un match d’avant que du combat, nous ne sortions pas les ballons ou très peu. En face,  éprouvés par les coup de buttoir, la boite à gifles a vu le jour ;  rien n’y a fait, nous avons gagné ce match ! Peut être d’un essai ou deux je ne me souviens plus, mais cette victoire nous avaient galvanisé pour le futur…

 

Voilà, l’esprit de Clichy fut toujours fondé sur des principes «  ensemble, engagement, volonté et surtout dépassement de chacun pour les autres ».

Ces valeurs ont créé une fraternité entre nous qui ne pourra, même avec le temps, se dissoudre. Ce sont mes potes, mes amis et mes frères de combat et cela pour la vie !

Je vous souhaite à vous aussi autant de plaisir que nous les vieux avons pu avoir dans ce club .

Par la suite, nous avons eu des OLAF ( René-Michel MILLANBOURG) , Christian VIZIER  , la bertouille , Gilbert LAVAUX , Guy Larmignat, etc…. Un jour, je ferai un topo là-dessus avec les dates d’entrée de chacun, car les souvenirs ont tendance à se croiser…

Voilà un rapide résumé de la création du club.

DIDIER, notre président, fut un rassembleur de personnes de tous les univers, sans aucune discrimination de couleur ou de situation personnelle ou professionnelle. Il voulait que ce club soit à son image, ouvert à tous et  généreux.

Aujourd’hui, nous en sommes au 5ème  Président et lors des trente ans, il avait beaucoup discuté avec Jeannot.

Dans la semaine qui suivit, nous avons mangé ensemble et il me confia :

 «  Tu sais votre nouveau président est vraiment dans la lignée du club, c’est un mec bien. Avec des gars comme ça, notre club est immortel.

Quand j’ai laissé ma place, j’en avais gros sur la patate, il y eu des hauts et des bas, mais dans  tous les cas, la présidence a toujours été de qualité, et même si quelquefois nous avons été un peu éloignés du club pour diverses raisons, et bien le bureau a toujours assuré, et avec un trésorier comme Marcus, je dormais sur mes deux oreilles, bougon certes, mais honnête et compétant !

Et bien tu vois : de Jean-Laurent  à Coco puis à POLO, j’étais heureux de voir ce club s’embellir.. et bien là, je peux dire que je suis comblé par ce que j’ai vu : la gentillesse des gars, la volonté de bien faire, j’avais l’impression d’être dans un village de campagne et de voir des copains faire la fête entre eux !

 

Je regrette juste le temps au j’aurais pu cavaler avec vous, j’aurais tant aimé partager ce moment sur le terrain ; voir Vincent courir à tes côtés m’a fait rajeunir de 20 ou 30 ans ! »